Curiosités et monuments
Curiosités et monuments
- Accueil
- Présentation de Villemurlin et Tourisme
- Curiosités et monuments
LES ÉCHELLES BLEUES
Les Échelles Bleues ornent beaucoup de maisons et bâtiments communaux.
Chaque année, les habitants les décorent, et participent ainsi au concours lié à notre fête du village.
Pour connaître la légende, cliquez ici
L’ÉGLISE
L’EGLISE SAINT PIERRE
Située au cœur du Village et même au cœur de la France !
Elle a 24 mètres de long et 5 mètres de large et peut contenir environ 200 personnes.
Il se murmure que l’église actuelle n’était que la chapelle attenante à une église plus imposante. C’est sans doute une explication « solognote » pour expliquer la modestie de l’édifice.
En 1154, elle est rattachée à l’évêché d’ORLEANS, mais à la suite d’un différend avec l’évêque, elle est confiée au chapitre de JARGEAU. En 1508, elle est incendiée par les Huguenots, mais grâce au concours des Seigneurs des Maires, elle ne conserve pas de traces de cet épisode.
En 1562, elle voit passer les armées du Duc de Guise, et celles de l’Amiral de Coligny, mais elle est épargnée.
En 1650, le curé de Villemurlin à maille à partir avec François Maximilien de Béthune à propos du paiement des dîmes des Novales (Impôt sur les nouvelles terres qui devait aller au Curé et non au Seigneur).
En 1767, le curé accepte de procéder aux obséques d’un vagabond décédé dans la grange de Chasseloup, considérant la présence d’un chapelet et d’images pieuses, éléments suffisants à prouver son catholicisme. La même année, il baptise un enfant trouvé sous le porche et lui trouve un parrain et une marraine.
En 1769, la communion est donnée à 350 paroissiens.
En 1789, c’est sous le porche que se réunissent les gens de bon conseil. Ils rédigent les cahiers de doléance qui signalent que les chemins sont tellement en mauvais état que l’on n’est plus assuré de recevoir les derniers sacrements….
L’église est sous le double vocable de Saint Pierre et de Saint-Anne.
Une dévotion particulière est vouée à Saint-Sébastien pour la protection du bétail.
LES BORNES MÉRIDIENNES
LA BORNE MÉRIDIENNE DE L’OBSERVATOIRE DE PARIS OU BORNE MÉRIDIENNE DE PIERRE
Jean-Baptiste DELAMBRE et Pierre MECHAIN, astronomes, formèrent une expédition qui dura de 1792 à 1799, afin de mesurer l’arc Dunkerque-Barcelone, et de déterminer la longueur précise du mètre, cette mesure décimale qui, dans le nouveau système métrique allait remplacer la toise.
Mais ce méridien, le méridien de Paris avait déjà fait l’objet de recherches un siècle auparavant. Colbert fit construire à Paris entre la Montagne Sainte Geneviève et Montsouris, un observatoire.
L’orientation de celui-ci ne fut pas fixée au hasard. L’axe de symétrie Nord-Sud, fut déterminé par les astronomes de l’Académie des Sciences qui suivirent la direction du soleil, le 21 juin 1667, au jour du solstice d’été. La ligne imaginaire du Méridien de l’Observatoire de PARIS était née.
Ce méridien est balisé par une série de monuments. En 1740, il fut décidé d’ériger à travers la France, 96 obélisques, mais on ne sait combien furent réellement plantés. Dans le Loiret, sont connus celui d’ORVEAU et celui de MANCHECOURT.
Le bourg de VILLEMURLIN qui est situé exactement sur la ligne virtuelle du méridien de PARIS conserve un souvenir concret des travaux de cette époque.
Une grosse pierre, haute de 85 cm, est plantée sur le trottoir, au 28 rue de la Gare. Elle porte l’inscription sur 5 lignes : « MERIDIENNE DE L’OBSERVATOIRE DE PARIS ». La borne de VILLEMURLIN, bien que non classé, est un monument historique, dont la mise en place remonte au temps de COLBERT.
POUR FETER L'AN 2000 : LA BORNE DE LA MÉRIDIENNE VERTE
La Méridienne Verte est la plus emblématique des créations qui marqueront l’an 2000. Imaginée par l’architecte Paul CHEMETOV, elle consiste en la plantation d’arbres tout au long du méridien de Paris entre Dunkerque et Barcelone.
Ce monument végétal à l’échelle de la France nous incite à porter un regard nouveau sur le paysage. Il constituera un symbole fort du lien entre les hommes du Nord et du Sud qui trouvera son point d’orgue avec la fête du 14 Juillet.
Ce projet se veut un symbole d’universalité. Au XVIIIème siècle la mesure du méridien de Paris a permis de connaître pour la première fois le tour de la terre. Cette ligne historique entend célébrer la diversité du pays tout entier, associant les communes de toutes tailles, des paysages contrastés dans une œuvre commune.
Elle traverse en France 337 communes, 20 départements et 8 régions. Un itinéraire de randonnée permettra de serpenter de villes en villages sur plus de 1200 kilomètres.
LES CROIX DES CHEMINS
Croix de chemin, calvaire, croix en fer forgé, croix en bois, connaissez-vous les particularités et l'origine de ces croix que nous croiserons au détour d'un chemin ?
La présence de croix aux bords des chemins et aux carrefours des villes et villages est très ancienne.
Depuis le 7ème siècle et l'évangélisation du monde rural, les croix de chemin se multiplient dans les campagnes.
Elles remplacent tout d'abord les bornes qui jalonnent les voies militaires.
Elles marquent également les limites des grands domaines laïcs ou religieux.
Placées aux limites des paroisses ou à l'entrée des villages, elles protègent les populations rurales contre l'inconnu et guident les voyageurs.
Elles dessinent dans nos campagnes un itinéraire qui nous rappelle nos traditions.
Nous en avons recensé 9, sur le territoire de la Commune de VILLEMURLIN.
Route de Viglain au croisement avec la D 55, lieu-dit Plaisance
Croix Burgevin. Elle comporte des volutes en rouleaux spiralés coupés en leur centre par un marteau qui est l'un des instruments de la Passion.
Rue de la Gare, sur la D 54 au lieu-dit L’Etiveau
Croix en fer forgé. Ses volutes sont des demi spirales se terminant par un trèfle au niveau de ses fleurons.
Croisement de la Route de Sully Isdes (D59) et de la Route de Viglain (D55).
La croix de la Bergère offre un dessin atypique de notre région.
Sur ses bras de fer carré, de larges volutes forgées sont assemblées par des petites boules dont la double fonction, tant esthétique que pratique, est d'alléger la composition et de permettre une meilleure préservation de ces volutes contre la rouille, l'écoulement de la pluie s'en trouvant facilité.
Au centre de la croix, une rosace décorative dissimule le rivet d'assemblage.
Route des Farnaults (CR 1)
Croix du Champ Billard. En bois, elle était très endommagée. Elle a été reconstruite par la scierie locale Pénin et fut bénie au printemps 2004.
Au croisement de la Route de Cerdon Isdes (D51) et de l'Impasse du Beuvron (CV6)
Les fleurons de cette croix sont en forme de pointe.
Route de Vannes (CV8), à côté de la rivière du Soreau.
Ses fleurons sont en forme de couronne qui est un symbole de puissance et de protection.
Rue de Mitouflin (CV 6)
Croix du champ Billard. Ses fleurons sont en forme de trèfle et en son centre, il y a une fleur.
Route de Cerdon au lieudit la Rabolière
Croix qui ressemble à celle de la Rue de la Gare au lieudit L’Etiveau sans le trèfle.
Route des Angliers (CV 5), au cimetière
Ancienne croix du cimetière, dite croix hosannière car on y bénissait les Rameaux en chantant l'Hosanna, fut réemployée en croix de chemin en 1857.
Rue de la Gare
Croix en bois, qui indiquerait la direction de la gare.
LE MONUMENT AUX MORTS
OEUVRE DE FREDY BAETENS


Un monument dédié aux soldats disparus pendant la première guerre mondiale.
Cette sculpture, représente la colombe de la paix perchée sur les débris de la guerre. Réalisée par l'artiste Fredy BAETENS, elle répond aussi à son désir de faire un cadeau à sa commune d'adoption et de résidence en 2014.
L'oeuvre veut illustrer un symbole fort et rappelle les souffrances sur lesquelles sont parfois bâties la paix. Freddy Battens est né à Soissons, près du « chemin des Dames », il se dit « sculpteur d'éclats d'obus ».
En effet c'est la matière première de ses réalisations. Il les ramasse au cours de ses promenades sur les champs de bataille. L'idée s'est imposée à lui, à l'occasion de la disparition du dernier poilu de la première guerre mondiale, Lazare Ponticelli. Mettant à contribution ses talents de soudeurs et ses dons d'artiste il se consacre depuis à son idée du devoir de mémoire.
Ces oeuvres ont déjà fait l'objet de nombreuses expositions, notamment aux Invalides.
À l'occasion des commémorations du centenaire de la grande guerre, ses sculptures sont tellement demandées qu'il ne pourra répondre à toutes les sollicitations.
OEUVRE DE ROBERT SCHAD
Création en acier massif, de facture contemporaine et d'une hauteur importante, l'oeuvre du sculpteur Robert SCHAD est installée derrière l'église.
Elle a été offerte à la commune par un habitant, Monsieur GOUTARD.
LE FOURNIL
Fournil d'antan (XIXe siècle) resté quasi intact !
Avec les ustensiles des anciens boulangers du village.
STREET ART DANS LA COUR DE L'ÉCOLE

Du Street Art en campagne !.
Le 24 mai 2019 a été inaugurée la fresque de street art, dans la cour de l'école.
Elle est l'aboutissement d'un projet pédagogique mené par les enseignants qui, au cours de l'année, ont reçu, dans leurs deux classes de CM1 et CM2, deux graffeurs.
Benjamin et Tristan ont ainsi initié à leur art, 45 enfants.
Puis passant de la théorie à la pratique, ils ont ensemble conçu et réalisé la fresque, visible sur le mur de la cour de récréation.
La nature, sa protection et l'enfance furent les thèmes retenus pour cette œuvre bigarrée. Un projet original qui a enthousiasmé les jeunes artistes en herbe.
PLAQUES DE COCHER

Installées dès 1835, les plaques de cocher sont des plaques indicatrices en fonte ou en zinc.
Elles sont installées principalement aux carrefours pour indiquer la distance à cheval ou à pied d’une commune à l’autre, en heure.
Elles sont les ancêtres de nos panneaux signalétiques routiers de nos jours.
Deux plaques de cocher à Villemurlin :
- au 50 Place de l'Église,
- au 1 Rue de la Gare.
LE LAVOIR
En 1883, fut exposé d’utilité publique, la construction d’un lavoir communal.
Le lavoir est à la fois un lieu de travail et de convivialité, les laveuses s’y retrouvent été comme hiver.
Avec leurs brouettes, les lavandières allaient prendre le linge des gens et l'emmenaient dans leur cabasson.
Quelquefois, il y avait la chaufferette dans le lavoir pour faire bouillir le linge, qui était chauffée au charbon de bois.
Mais après la Seconde Guerre Mondiale, les machines à laver vont remplacer progressivement les lavoirs qui vont, soit disparaître, soit être entretenus par la commune.
LA GARE
C’est en 1873 qu’un projet de construction d’une ligne de chemin de fer entre Beaune-la-Rolande et Bourges est soumis au conseil municipal.
Il faudra attendre 3 ans pour que soit approuvé l’emplacement de la gare, à 2km du bourg.
La gare sera mise en service le 19 mai 1884.
Le trafic des marchandises était important : en 1908, on demande même un agrandissement de la halle aux marchandises.
La gare desservait 140 fermes.
Elle cessera son activité en 1939.